L'épicerie biologique en ligne eFarmz lève 3 millions d'euros pour se développer sur le marché flamand
L'épicerie biologique en ligne eFarmz lève 3 millions d'euros pour se développer sur le marché flamand
La plateforme belge d'alimentation durable eFarmz lève 3 millions d'euros pour se développer en Flandre.
Le détaillant alimentaire en ligne eFarmz, basé à Bruxelles, a obtenu un financement de 3 millions d'euros auprès du fonds d'investissement Akiles pour soutenir son expansion dans le nord de la Belgique. Depuis son centre de distribution d'Anderlecht, eFarmz propose une gamme impressionnante de produits artisanaux : du pain provenant de boulangeries employant des personnes handicapées, de la bière biologique des Ardennes et des fromages traditionnels de Diksmuide, pour n'en citer que quelques-uns.
Si le concept vous semble familier, ce n'est pas une coïncidence. "Lorsque HelloFresh est entré en Belgique en 2017, il a vraiment accéléré le marché de l'épicerie en ligne ici", explique Bernard. "Nous nous sommes inspirés du modèle des boîtes repas, mais notre objectif est différent - nous travaillons exclusivement avec des produits belges qui sont biologiques ou qui ont d'autres qualités durables."
Aujourd'hui, eFarmz propose environ 800 produits provenant d'environ 150 fournisseurs locaux. Avec 50 employés et une base de 15 000 à 20 000 clients réguliers, l'entreprise génère un chiffre d'affaires annuel de 10 millions d'euros. "Nous estimons notre part de marché dans le segment des coffrets repas à environ 6 à 7 %", ajoute Bernard.
La deuxième fois est la bonne
Jusqu'à présent, la Flandre est restée un angle mort pour eFarmz. Bernard avait déjà tenté de s'y implanter il y a environ sept ans, mais le manque de ressources et de main-d'œuvre avait fait échouer l'opération. Cette fois, grâce à un nouveau capital de 3 millions d'euros provenant d'Akiles - le fonds d'investissement fondé par Christophe Rousseaux, un entrepreneur d'Immoweb - l'entreprise vise la réussite.
Dès jeudi, les clients de Flandre peuvent également commander auprès d'eFarmz. "Nous recrutons encore du personnel néerlandophone et prévoyons d'augmenter le nombre de fournisseurs flamands - nous travaillons actuellement avec une vingtaine d'entre eux", précise M. Bernard.
Concurrence croissante
eFarmz fait son entrée sur un marché croissant mais concurrentiel en Flandre. Outre les acteurs mondiaux comme HelloFresh, la startup locale Foodbag.be a déjà conquis une part importante du marché, en mettant également l'accent sur les produits belges (bien que l'accent soit moins mis sur la certification biologique). D'autres initiatives régionales, telles que Voedselteams, se concentrent sur les chaînes d'approvisionnement de la ferme à la table.
Bernard est prudent lorsqu'il s'agit de fixer des objectifs immédiats pour l'expansion flamande. "Nous avons déjà une liste d'attente d'environ 3 000 clients flamands intéressés", dit-elle. "Si nous parvenons à réaliser 40 à 50 % de notre chiffre d'affaires en Flandre, nous considérerons que c'est un succès."
L'expansion intervient à un moment délicat, avec la flambée des prix de l'énergie et l'inflation des denrées alimentaires qui incitent de nombreux consommateurs à rechercher des solutions moins coûteuses. "Nous ne vendons pas de légumes cultivés en serre, mais il est évident que nos fournisseurs et nous-mêmes ressentons l'impact des coûts élevés de l'énergie", reconnaît M. Bernard. "Nos prix ont augmenté de 3 à 10 % cette année. Cependant, nous restons compétitifs - nous nous efforçons de nous aligner sur les prix des supermarchés pour des produits similaires, et parfois nous pouvons même les battre, en particulier pour les produits saisonniers."
À la recherche de racines belges
C'est la première fois qu'eFarmz lève des fonds à titre professionnel. L'entreprise a déjà recueilli 1,1 million d'euros auprès d'amis, de membres de la famille et de petits investisseurs. La connexion avec Akiles a été facilitée par le conseiller en fusions et acquisitions Merodis.
Akiles, dirigé par Christophe Rousseaux, basé à Bruxelles (fils de feu l'entrepreneur en médias Christian Rousseaux), a investi dans plusieurs entreprises belges prometteuses telles que les bouchons d'oreille Loop et la startup de télécommunication Calltic.
Source : De Tijd, Wim De Preter, 15/09/2022, Ceci est une traduction automatique de l'article original, Lien vers article original.